Syracuse… le doux nom d’un projet
D’une ville de Sicile, dont l’idée fait rêver.
Pour les grecs, marécage et temples d’Apollon
Une cité prodigieuse, où demeura Platon
Ce beau port au soleil, gracieuse ville aux fontaines,
Ces vestiges, ces ruines, sur des cotes lointaines. 

Délicate ville sainte d’un pays musulman,
En arabe campement, on l’appelle Kairouan,
Les épices, les tajines aux senteurs raffinées,
j’aimerais tant errer dans ces souks parfumés,
Les tissus, Les tapis aux couleurs rayonnantes,
Ainsi je t’imagine, médina étincelante.

Plantée de Moais, perdue en pacifique,
c’est à elle que je rêve, à pâques l’île féérique.
Sur les flans du volcan, elles sont là érigées,
Les visages dans le vent, éternelles, font le gué

Fussent ils là, suspendus dans nos rêves illusoires,
la légende perdure tant on aime la croire.
Ces terrasses d’agrumes, de feuillus ou de fleurs
Jardins de Babylone, où cheminent les flâneurs.

Il aimerait voir Syracuse, ou Kairouan,
Survoler la planète à la mesure du vent,
Il penserait à L’ile de pâques ou Babylone…
parcourant notre globe dans le cœur d’un cyclone.